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"Léviathan"
« Un jeune auteur allemand revisite le mythe biblique du Léviathan dans une bande dessinée virtuose, muette, de près de 150 pages dans lesquelles il multiplie les références et les citations, de "Moby Dick" au naufrage du Titanic, et de l’Arche de Noé aux "Dents de la mer" de Steven Spielberg. (...) Avec de simples mouettes ou un banc de dauphins qui traversent son champ, avec quelques pingouins perdus sur l’étendue glacée de la banquise polaire, Jens Harder donne à écouter, à sentir, à rêver autant qu’à voir. »
Livre Hebdo (17 octobre 2004)
« Sa baleine monstrueuse, le plus souvent destructrice mais quelques fois salvatrice, traverse le temps et l’espace pour livrer des combats dantesques d’une pure beauté graphique. Frissons garantis. »
Télérama (26 novembre 2003)
« Souvent sombre, l’ensemble ne se lit pas comme une bande dessinée de facture classique : il se regarde plutôt comme un bestiaire aquatique, violent et tourmenté, presque psychédélique qui, dans la BD, n’a guère d’équivalent recensé. »
Inrockuptibles (13 janvier 2004)
« Le jeune dessinateur berlinois combine ici force graphique impressionnante et construction narrative originale et maîtrisée. »
Métro (Bruxelles)
« Harder, jeune auteur allemand, signe ici une œuvre mystérieuse, parfaitement accomplie et non dépourvue d’ironie. »
Vient de paraître n° 16 (mars 2004).
« Un album étonnant, d’une rare originalité et à la puissance d’évocation peu commune. (...) Une lecture exigeante, se plaçant quelque part aux limites d’une certaine tradition narrative de la bande dessinée. Exercice artistique périlleux, mais accompli ici avec une belle maestria et une époustouflante maîtrise. »
www.parutions.com (décembre 2003)
« Rarement bande dessinée a marié avec autant de bonheur aventure épique et essai théorique, recours aux mythes et regard aiguisé sur la société contemporaine, respect de ses références (Hobbes, Melville...) et liberté interprétative, réalisme et abstraction, plaisir du dessin et expérimentation narrative. (...) Cet album est un vaste poème qui transporte et fascine son lecteur durant un voyage au long cours exceptionnel et magnifiquement enrichissant. »
« Sur près de 150 pages, d’un trait de plume acéré qui sillonne l’espace, lacère les cases, l’auteur met en scène la dame légendaire avec un respect, sinon un certain recueillement, qui touche très vite le lecteur.(...) Superbe réussite des Éditions de l’An 2. »
Léviathan a obtenu le prix de la meilleure bande dessinée d’un créateur allemand au Salon d’Erlangen (juin 2004).
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