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Faim
« Martin Ernstsen respecte le poids de la solitude et de la détresse du héros en format long, avec une mise en page qui pointe des éléments répétitifs ou des douleurs intérieures. Il se permet aussi d’effacer l’essentiel du décor ou de modifier l’apparence de son personnage, diminuant sa taille, arrondissant ses traits... Un très beau travail de mise en images qui accompagne avec élégance le style romantique d’Hamsun. » Actuabd.com
« Pour représenter les doutes et réflexions qui envahissent et assaillent le jeune écrivain, Martin Ernsten déploie un dessin plein d’invention. Il utilise l’image pour son potentiel symbolique, pour les possibles échos visuels ou réflexions graphiques qui peuvent s’opérer avec les situations ou introspections dans lesquelles se trouve le personnage. Les métamorphoses de l’image se lisent comme des métaphores visuelles et confèrent une grande intelligence à ces pages. La force de ces symboles s’allie à la délicatesse du dessin qui restitue particulièrement bien la fragilité du personnage et ses vacillements. (…) Martin Ernstsen propose avec Faim une œuvre remarquable, formidablement écrite, avec tact, sans sensationnalisme, et dessinée avec sensibilité. » Avoir-alire.com
« Qu’elles soient cauchemardesques ou enchanteresses, les différentes représentations des hallucinations de Pedersen sont audacieuses et constituent la part esthétique la plus fascinante de l’ouvrage. (…) Ernstsen explore les possibilités les plus tourmentées d’illustrer la folie de son personnage, avec une réussite notable. Le roman était un monument, Faim, son adaptation en BD a, elle aussi, toutes les chances de le devenir. » LeQuotidien
« Adapter Hamsun n’était pas évident mais l’auteur a parfaitement su rendre le texte dans sa profondeur. Le trait est à la fois sobre, et même sec, d’une sécheresse qui est celle de la faim elle-même, et tout à coup, à la lueur d’une hallucination, on s’envole dans un monde fantastique, on passe à une autre réalité colorée, ronde et presque caricaturale. Il y a dans cet album très maîtrisé un climat, un ton, une ambiance qui confirment la puissance du texte de Hamsun. Ernstsen a su, sans s’effacer, mettre en avant l’esprit du livre, et mettre en image un sentiment de faim qui s’impose presque au lecteur à chaque page. Une adaptation maîtrisée et puissante. » Parutions.com